Dans le fond d'un jardin domestique par un froid matin de novembre, le petit corps sans vie d'un nouveau-né est retrouvé dans la terre au pied d'un "rosier blanc aux boutons échancrés sublimés par la givre".
Le capitaine de Police de la Brigade de Protection des Mineurs (BPM), une "trentenaire sans coquetterie mais jamais négligée, une femme impavide, impénétrable" se trouve sur place et va réussir à créer une connnivence avec la mère Infanticide, Trémaine Merlois, qui va lui conter à rebours sa tragique et si ordinaire histoire...
L'illustration ci-contre est une nature morte (Plats de haricots, 1652) de la peintre italienne Giovanna Garzoni (1600-1670), exposée au Palazzo Pitti de Florence.
J'ai transmis ce jour ma participation au concours de nouvelles de l'association littéraire Tu Connais la Nouvelle? sur le thème "Conte à Rebours".
Ma nouvelle de quatre pages s'intitule "Les haricots magiques" et narre à rebours l'histoire ordinaire et tragique de Trémaine Merlois, "trentenaire aux cheveux grisonnant à force de porter la charge lourde du quotidien" et mère infanticide.
J'y rends hommage à plusieurs conteurs par le truchement de citations remaniées: #charlesperrault #JosephJacobs #paulverlaine.