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Coudre sa bouche de tanche (nouvelle)

Coudre sa bouche de tanche (nouvelle)

Goliathus

Synopsis

Le numéro 50 de la Revue Rue Saint Ambroise va paraître en Novembre 2022 et réunit 30 nouvelles fascinantes, dont mon texte intitulé "Coudre sa bouche de tanche".

Vous pouvez déjà le précommander sur la boutique du site de la Revue pour la modique somme de 14€.

 "Coudre sa bouche de tanche" narre une "scénette" de vie d'un enfant, le jeune Yves, 8 ans, avec tous les petits riens et les absolus de l'enfance, un lointain souvenir revisité à plus de quarante ans de distance qui a auguré une ère nouvelle. 


Genèse


J'ai commencé à rédiger ce texte le 17 novembre 2013 suite à un atelier d'écriture à Paris. Le titre provisoire était  "Semblances". J'avais choisi la forme du diptyque.

J'ai retravaillé ce texte et l'ai présenté en novembre 2018 au Prix Alain Decaux de la Francophonie, sans succès.

Pour les débuts de la revue Débuts en décembre 2020, je l'ai retravaillé entièrement, ai raccourci nettement le nombre de signes et ai modifié le narrateur, ce qui a permis à Yves de faire ses débuts dans l'histoire... Nouveau titre: "Le nouvel Yves". Nouvel échec.

Ma troisième tentative aura été la bonne avec un texte encore plus concis et un nouveau titre emprunté à une expression populaire du côté du Poitou.

Il ne faut jamais désespérer!

Extrait

"C'est doux!"

(...) Yves acquiesça gaiement à la proposition paternelle et tendit la main vers le verre rempli au quart. Le moment était chargé d’une émotion particulière, une sorte de contentement absolu qui fait croire que l’on a touché du doigt le bonheur. Il porta le verre à ses lèvres, agrémentant l’instant de petites mimiques et de cris de grive, sans lever le regard vers son père. Rien de ce qui allait survenir ensuite n’aurait pu lui enlever cet instant de pure joie enfantine, à une heure tiède du jour, parmi la vibration rassurante du frigidaire.

Il avala sa première gorgée de vin, le trouva doux et partagea sa surprise à haute voix, avec la spontanéité d’un garçonnet. Il dit simplement : « C’est doux ! »

(...)