Goliathus-Goliatus
angle de vue sur crimes syntaxiques

angle de vue sur crimes syntaxiques

Goliathus

Synopsis

Mon texte est une fantaisie narrative composée d'une seule phrase de 844 mots, inspirée d'une œuvre de Georges Rousse et d'une célèbre nouvelle de l'écrivain Jorge Luis Borges. 

S'y mélangent avec malice des personnages réels et fictifs qui tous ont un rapport de près ou de loin à la ponctuation.

En voici le Synopsis

Après Borges, un autre homme dont on ignore à peu près tout a le privilège de regarder un nouveau spécimen d'Aleph, "cet objet secret et conjectural" immortalisé par le poète argentin. Il est témoin simultanément de deux meurtres, ainsi que de leurs circonstances et conséquences entremêlées, et découvre que l'on ne doit jamais plaisanter avec la ponctuation! Mon histoire narre son angle de vue singulier sur 2 crimes syntaxiques. 




Genèse

Trop court pour l'édition papier et trop long pour l'édition numérique, mon texte a finalement été retenu par le comité de lecture de la Revue littéraire L'Epître en 2021 puis publié sur le site le 20 mars 2022.

J'avais déjà présenté une première version plus longue de ce texte à la Revue ENCRE(S) en 2020. Sans succès!

IL ne faut jamais désespérer!


Extrait

Commentaires du Comité de Lecture de la Revue l'Epître

"Le côté méta est équilibré, les moments pour intégrer le langage comme personnage ou objet du récit sont parfaitement choisis et lui permettent de faire pleinement partie du réel, d’habiter le monde au sens propre. Une véritable « déclaration d’amour au langage » !

La contrainte de la longue phrase qui fait texte est maîtrisée et ne laisse aucun sentiment de facticité. Elle est au contraire en total accord avec le fond (« sans véritablement comprendre ce qu’il y a de si abominable dans l’utilisation des phrases sans fin »). 

De plus, la façon de lier les événements, de les faire se répondre voire se confondre, de mettre en scène les relations entre les personnages, est convaincante. 

Le « il vit » comme leitmotiv fonctionne très bien : derrière chaque phrase se cache un collier d’actions abracadabrantesques pour le plaisir du lecteur. 

Le rythme varie, entre segments fluides qui se succèdent de façon assez haletante, et ruptures, trébuchements, articulations plus abruptes, qui structurent le texte."