Goliathus-Goliatus
Hommage à mes textes écorchés N°1

Hommage à mes textes écorchés N°1

Hommage à mes textes écorchés N° 1

Je vous livre ici un extrait jamais publié d'une de mes nouvelles parue dans le N°50 de l'excellente Revue Rue Saint Ambroise en Novembre 2022 et intitulée "Coudre sa bouche de Tanche".

La nouvelle publiée compte un peu moins de neuf mille signes (4 pages), elle compose un récit parfaitement équilibré. 

C'est sous cette forme achevée qu'elle a su séduire le Comité de Lecture de la Revue et quelque lecteur.rice anonyme.

Pourtant, la version originale de ce texte était quatre fois plus longue, elle comptait près de trente-huit mille signes (soit 15 pages). Je l'avais présentée à la 7e édition du Prix Alain Decaux de la #Francophonie (Fondation de Lille) en novembre 2018. Sans succès.

Histoire d'une longue réécriture!

En 2020, j'ai réécrit en profondeur ce texte (#élagage, #coupures, #simplification, #reformulation etc.) et il a trouvé la voie de la #publication. 

Dans sa version longue, ma nouvelle était structurée en deux partie (#dyptique), une seconde partie que j'ai entièrement supprimée.

Et pourtant, lorsqu'il m'arrive par hasard de tomber sur une ancienne version d'un de mes textes, je relis avec plaisir ces passages écorchés tombés dans l'oubli.

Je profite de cette fenêtre de dialogue illusoire avec mes followers (et avec moi-même) pour ressusciter un de ces passages et vous les faire découvrir. 

Bonne lecture.

#tousdroitsréservés

Humeur(s) du Jour

Publié le 15/11/2024

La fin d'un roman

La fin d'un roman

Ce n’est jamais sans émotion que j’ouvre un livre et commence à lire sa première phrase, ses toutes premières lignes, ses toutes premières pages. 

Une autre vive émotion plus singulière encore me saisit à la lecture d’un épais roman aimé, comme ici le premier volume de La Guerre et la Paix de Tolstoi (Folio Classique), quand je réalise, au nombre de pages sur la gauche de la pliure, à leur poids, au déséquilibre grandissant du côté le plus lourd, que la fin du récit est proche. 

A ce moment, je m’attarde, je reviens en arrière, je mesure le chemin de lecture parcouru tandis que celui-ci se poursuit un peu plus loin, je jouis de la possibilité de figer le temps, le récit et la vie romantique des personnages qu’à cet instant seulement j’ai l’impression enfin de connaître. 

Je ressens une joie et une satisfaction intenses. 

Le bonheur de savoir qu’il me reste encore des pages à lire, et que, d’une certaine façon, je fais désormais partie de l’histoire.

Humeur(s) du Jour

Publié le 22/04/2023

Hygiène du lecteur

Hygiène du lecteur

Lire un classique, c’est retrouver l’exactitude de la syntaxe, le charme de la grammaire précise, la juste concordance des temps, le plaisir simple de dérouler des phrases élégamment complexes, d’explorer des personnages crédibles à la psychologie travaillée en profondeur, d’apprécier la rigueur d’un récit et la puissance des idées qu’il illustre, c’est préserver son hygiène de lecteur pour lire tous les nouveaux livres et continuer à aimer la lecture.


Photo by Goliathus

Humeur(s) du Jour

Publié le 03/03/2023

Résilience

Résilience

" En cela, la résilience ressemble à l’art, pensait Halicte, elle révèle en nous une force insoupçonnée qui permet malgré l’adversité de continuer à vivre. 

Le "si" prodigieux de Caballe dans le finale de Don Carlo au Metropolitan, la curieuse couleur du mot "colorado" dans la langue poétique de Borges, les touches aléatoires de Mary Cassatt ensanglantant les grandes herbes, ou encore le punctum de Barthes transportant un regard vers l’ineffable, au-delà du champ de la photographie, tout cela avait pour nom : résilience."

Extrait de ma novella "OUTRENOIR & ULTRABLANC" présentée au Concours de nouvelles 2022 des Editions Bleu Héron sur le thème "En Noir et Blanc"

Humeur(s) du Jour

Publié le 20/08/2022

"Echouer plus, finalement, c'est exister davantage."

"Echouer plus, finalement, c'est exister davantage."

Ce matin, 16 juillet 2022, je médite les mots de Charles Pepin (in les #vertus de l'#échec), assis à ma place habituelle vers le fond du café #leChatZen, l'esprit embué du regret (déplaisir d'avoir manqué quelque chose) et du remords (sentiment de culpabilité d'avoir commis une faute) de n'avoir pas réussi à transmettre avant minuit mon texte au Concours 2022 de nouvelles organisé par Lire Magazine littéraire et Librinova. 

Immense déception. Colère (que je ne peux diriger que contre moi-même). Tristesse.

 Ah, la mélancolie de la désespérance!

Selon le règlement du concours: "les Participants doivent déposer avant le 15 juillet 2022 minuit, heure de Paris, sur le Site leur manuscrit conforme aux spécifications etc."

Hier soir, vendredi 15 juillet, à 23:57 précises (heure de Paris), au terme d'un dernier marathon de 6 heures d'écriture, j'ai décidé de transmettre mon texte en l'état, c'est à dire à peine achevé (doux euphémisme de l’inachèvement) et sans l'indispensable et ultime relecture. 

Le téléchargement n'a pas fonctionné. Problème de format. 

J'ai donc enregistré ma nouvelle au format PDF et immédiatement réessayé. 

Mon #MacProAir indiquait 00:00! 

Échec de transmission ! 

Horreur ! 

Le chiffre 1 s'est affiché en haut à droite de mon écran après deux 0, un signe de ponctuation constitué de deux points disposés verticalement et un autre 0 solitaire.

J'ai cru que j'allais défaillir. 


Humeur(s) du Jour

Publié le 17/07/2022

Pêcheur de coquilles

Pêcheur de coquilles

Un grand "Merci" à Olivier Picard pour sa relecture professionnelle, pertinente et créative de ma nouvelle "Coudre sa bouche de tanche", une des lauréates du concours 2022 de la Revue Littéraire "Rue Saint Ambroise".

Le prochain numéro de Rue Saint Ambroise paraîtra fin septembre 2022 et la remise des prix du concours aura lieu au moment de la parution du numéro.

Un texte attentivement relu et corrigé peut faire toute la différence. 

De l'importance de choisir un re-lecteur et correcteur exigeant..

Humeur(s) du Jour

Publié le 09/07/2022

Rencontre du 3e Type (artistique)

Rencontre du 3e Type (artistique)

Mon café d'écrivain est un lieu de rencontres exceptionnelles.

Ce matin, j'y ai croisé, Tsai Ming-liang, sans doute le réalisateur le plus célèbre de la "Seconde Nouvelle Vague" du cinéma taïwanais, récipiendaire du  Lion d'or au 51e Festival international du film de Venise pour "Vive l'amour (Ai qing wan sui), ex-aequo avec  "Before the Rain "de Milcho Manchevski.

J'adore son Voyage en Occident (西遊 Xi You Journey to the West)

Humeur(s) du Jour

Publié le 12/06/2022